KineMerode ouvre la Balanced Sports Clinic

KineMerode vous annonce l’ouverture de son nouveau centre BSC .   Balanced Sports Clinic se définit comme un espace médical réservé à la rééducation et à la remise en forme des sportifs quel que soit leur niveau. En association avec KinéMerode, centre paramédical de kinésithérapie, ostéopathie, podologie et nutrition, nous avons pour but de travailler sur […]

Dry Needling et tensions musculaires

Le Dry Needling contre les tensions musculaires

Vous ne connaissez peut-être pas le syndrome myofascial douloureux (SMD). Pourtant, c’est l’une des causes principales (85%) des états de douleur chronique. Chez KineMerode , deux kinésithérapeutes ont suivi une formation permettant d’entreprendre la technique manuelle dite du Dry Needling, littéralement « aiguillage à sec », plébiscitée par de nombreux professionnels de santé pour répondre aux processus inflammatoires réguliers de certains patients.

Dans de nombreux pays à travers le monde, le Dry Needling est une méthode de soins qui ne souffre d’aucune contestation : 75 % des kinésithérapeutes en Afrique du Sud l’utiliseraient au moins une fois par jour. En Australie, 25 % des praticiens y sont formés alors que la pratique est autorisée et utilisée dans des pays européens comme l’Espagne, du Royaume-Uni ou des pays scandinaves.

 Le Dry Needling, c’est quoi au juste ?

Mais le Dry Needling, aussi appelé « stimulation intramusculaire », c’est quoi exactement ? Une thérapie qui consiste à libérer les contractures musculaires locales, de façon à inhiber les processus inflammatoires. Cette technique manuelle est réalisée par les professionnels de santé comme le kiné à l’aide d’aiguilles d’acupuncture sèches, c’est-à-dire, sans injection de substance. La pénétration de l’aiguille et sa mobilisation dans le point douloureux, le trigger point (zone nichée dans les muscles responsables d’inflammation et de douleurs appelée aussi contraction ou nœud), provoque alors une réponse locale. Parmi les différentes hypothèses de formation de ces points : la surcharge musculaire qu’elle soit due à une mauvaise posture maintenue, une surutilisation musculaire ou à un traumatisme par exemple.

Comme le démontrent plusieurs études, ce ne serait pas l’injection d’un médicament mais bien la piqûre dans le point trigger myofascial qui serait responsable de la réussite d’un traitement. Parfois assimilé à l’acupuncture, le Dry Needling ne se base pas sur des considérations orientales de flux d’énergie (et plus particulièrement sur les théories des méridiens de la médecine chinoise). Cette technique repose bel et bien sur la palpation des trigger points. Et donc, davantage sur les représentations anatomiques et neurophysiologiques de la médecine occidentale.

Comment fonctionne une séance de soins de Dry Needling ?

En réalisant un examen clinique, en tant que Kinésithérapeutes nous identifierons une zone provoquant des douleurs fortes lors de la compression au sein du cordon musculaire. La reproduction des douleurs est alors acquise lors de la provocation manuelle du point trigger. Vient ensuite le temps de la piqûre avec précision et rigueur. Objectif : améliorer la vascularisation, libérer les contractures musculaires locales et inhiber les processus inflammatoires. Le syndrome myofascial douloureux peut aussi bien se manifester de manière régionale ou alors se repartir par zones du corps. Dans pareille situation, les trigger points déclenchent des symptômes dans des zones de référence qu’il nous est possible d’identifier en tant que professionnel formés à la pratique.

Une formation spécialisée sur le sujet pour vous soigner

Puisque les états de douleur chronique représentent l’une des raisons récurrentes des visites de patients au sein de notre cabinet, nous sommes deux professionnels à avoir suivi une formation spécialisée pour assouvir ces douleurs. Il s’agit d’un complément efficace lors de la thérapie manuelle des trigger points auquel nous croyons dans le cadre du traitement de patients atteints de douleurs myofasciales, qu’elles soient chroniques ou aiguës.

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Suite à notre vidéo expliquant la douleur en 5min, voici un livret qui répondra à vos dernières questions…

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L’équipe KineMerode

Ondes de choc : Pour quoi? Pour qui? Comment?

 

Pour mieux comprendre les ondes de chocs

Le centre KineMerode travaille, régulièrement, avec le Docteur Auquier, Médecin du sport réputé exerçant sur Woluwé Saint Lambert. Voici ce qu’il en pense.

Dr Hervé AUQUIER – Médecin du sport – 1200 Bruxelles

Depuis une bonne quinzaine d’années, la thérapie par onde de choc fait partie des « outils » de la prise en charge des tendinites chroniques. Si elle est connue depuis longtemps en Allemagne et en Suisse, cette technique est encore peu répandue chez nous.

 

Ce début de XXI siècle a vu de grand progrès dans la prise en charge des tendinopathies. La tendance est nettement à l’action mécanique sur la structure du tendon et l’approche biomécanique de son bon fonctionnement. La composante inflammatoire étant relativement peu importante dans les tendinites, les traitements anti-inflammatoires oraux sont souvent très peu efficaces. Les infiltrations de dérivés cortisoniques n’ont absolument aucune action favorable sur la structure tendineuse. Pire, la cortisone est corrosive pour les tendons. Elle est malheureusement encore abondamment utilisée malgré le fait qu’elle est grevée de nombreux effets secondaires (fissures, rupture). On change parfois difficillement de vieilles habitudes!

 

Petite sœur de la lithotripsie, technique utilisée depuis les années 80 pour traiter les calculs rénaux, la thérapie par ondes de choc est basée sur le même principe : amener une forte augmentation de pression au cœur des tissus à traiter. Cette augmentation de pression, nous le verrons plus loin, va enclencher une série de transformations physiques et chimiques au niveau du tendon et de son insertion sur l’os.

 

Il existe deux types d’ondes de choc : Pour la première, appelée ESWT (extracorporeal shock wave therapy), l’onde est sonore et créée par des phénomènes piézo-électriques, électro-magnétiques ou électro-hydrauliques. L’onde créée est très puissance puisqu’elle peut atteindre 1000 bars, elle est très courte dans le temps, de l’ordre de 30 nanosecondes et son épicentre se trouve en profondeur. Cette technique nécessite une anesthésie locale et, étant donné son caractère très focal, un repérage échographique est nécessaire. La deuxième technique, appelée RSWT ( radial shock wave therapy) est différente. L’onde de choc (mécanique) est créée par une masse propulsée par air comprimé. Dans ce cas, l’augmentation de pression est maximale au niveau de la peau (1 à 10 bars) et diffuse de façon conique en profondeur en perdant progressivement de son intensité. Son intensité est plus faible,mais la durée de l’onde est beaucoup plus grande, environ 5 millisecondes. Etant moins douloureuse, elle ne nécessite pas d’anesthésie locale. Par ailleurs son champ d’action étant plus large, une assistance échographique n’est pas nécessaire. Par contre, cette dernière technique nécessitera 6 à 8 séances là où la ESWT n’en nécessite qu’une ou deux.

 

L’action de cette montée de pression est multiple. Premièrement, elle explose littéralement la fibrose et les calcifications tendineuses. Elle détruit également les micro calcifications qui se créent dans la jonction téno-périostée qui sont les responsables de la tendinite. Deuxièmement, l’onde sature les récepteurs à la douleur et entraînerait une sécrétion d’endorphines responsable d’un effet antalgique dans les heures qui suivent. Troisièmement, par la libération dans les tissus de NO (monoxyde d’azote) et d’un facteur de croissance vasculaire (le VEGF pour vascular endothelial growth factor), on assiste à la naissance d’un nouveau réseau de micro vaisseaux autour du tendon et de son insertion. Cette nouvelle vascularisation va permettre une évacuation des déchets et surtout une meilleure nutrition des tissus. Quatrièmement l’onde de pression stimule les ostéoblastes, cellules responsables de la création de nouvel os, ce qui élargi le champ d’action des ondes de choc dans le domaine des pseudarthroses. (fractures osseuse qui ne consolident pas).

 

La première indication de la technique concerne les tendinites chroniques, qu’il s’agisse de tendinites calcifiantes ou non, de tendinites corporéales ou de tendinites d’insertion. Les tendinites de la coiffe des rotateurs, l’épicondylite, l’épitrochléite, la tendinite de la pointe de la rotule, la tendinite d’Achille et l’aponévrosite plantaire sont les indications les plus fréquentes. Les ondes de choc sont également utilisées pour traiter les pseudarthroses. La technique est de plus en plus utilisée en ostéopathie ou elle agit sur les trigger points ainsi qu’en acupuncture.

 

Les contre-indications au traitement sont les troubles de la coagulation, la grossesse. Localement on ne traitera jamais une zone proche d’une infection, d’un cancer ou d’une prothèse. Enfin, le cartilage de croissance chez l’enfant, les troncs vasculaires et nerveux devront absolument être évités.

 

Les effets secondaires sont peu nombreux, il s’agit le plus souvent d’une rougeur locale ou d’une excoriation superficielle de la peau.

Les effets bénéfiques de la technique ne sont jamais immédiats, il faudra toujours attendre 4 à 6 semaines après la dernière séance avant de juger de l’effet final du traitement. Les études scientifiques se multiplient ces dernières années. Leur protocole est difficile à mettre au point. Pour qu’elle soit valable, une étude doit se faire en double aveugle et versus placebo, ce qui est extrêmement difficile dans ce cas. Cependant, la plupart des études rapportent un taux de réussite de l’ordre de 75 à 80%.

Le nombre de séances nécessaire ne doit jamais dépasser 6 à 8. Comme nous l’avons vu plus haut, bien souvent la guérison totale n’est pas toujours obtenue après les six à huits séances. Il faut toujours un laps de temps d’au moins six semaines après la dernière séance avant de juger de l’efficacité du traitement. Faire plus de 6 à 8 séances est donc totalement inutile et relève plus d’une démarche mercantile que médicale.

 

Les résultats obtenus sont directement proportionnels à l’intensité du traitement. A ce titre, le feed-back du patient concernant la zone exacte à traiter (zone douloureuse pendant le traitement) est essentiel au thérapeute.

L’arrêt total de la pratique sportive n’est absolument pas nécessaire pendant le traitement. Au contraire une pratique sportive sous le seuil de la douleur augmentera les chances d’une cicatrisation biomécanique du tendon.

La prise d’anti-inflammatoires stéroïdiens ou non-stéroïdiens est contre indiquée pendant le traitement.

La thérapie par ondes de choc est donc une technique fiable, grevée de peu d’effets secondaires et bien tolérée. Devant s’inscrire dans une prise en charge thérapeutique globale, elle constitue un réel progrès pour le kinésithérapeute et le médecin du sport.

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Références

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Shockwave

KineMerode investit dans les ondes de chocs !

 

Nouveau matériel pour encore plus de résultats !

 

Nous sommes heureux de vous informer, que notre cabinet s’est équipé d’un appareil de thérapie par ondes de choc de la gamme Shockmaster®, développé par Storz et par Gymna.

Cette nouvelle technique apporte d’excellents résultats sur un grand nombre de pathologies.

L’expression « thérapie radiale par ondes de choc » fait référence à des impulsions de pression mécaniques qui se propagent sous la forme d’une onde dans un milieu. Ces ondes sont audibles et de forte puissance.

Effets :

  • meilleure circulation sanguine et création d’une néo-vascularisation dans la zone à traiter,
  • stimule le processus de guérison,
  • analgésie par stimulations des fibres sensitives tactiles (basée sur la Gate Control Therapy de Melzack & Wall) et libération des endorphines,
  • micro fragmentation des dépôts calcaires et fibreux.

Indications:

  • tendinopathies et enthésopathies (tennis elbow, tendon d’Achille, rotulien etc..)
    • bursites,
    • fasciite plantaire avec ou sans calcification,
    • periostite,
    • bandelette ilio-tibiale,
    • points trigger,
    • contractures et spasmes musculaires : p.ex. céphalée de tension, lombalgie,…

    Avantages :

    Un vaste éventail d’applications, pas d’anesthésie nécessaire, traitement non-invasif, amélioration rapide de la qualité de la vie, coût de thérapie abordable.

    Déjà après 2 ou 3 sessions, 80% des patients traités déclarent être soulagés de la douleur ou de constater une nette diminution de la douleur. La durée du traitement est plus courte et en moyenne seulement 4 traitements sont nécessaires. En cas de hypersensibilité, l’application préalable de froid est effectuée.

    Si vous désirez de plus amples informations, nous vous recommandons les sites internet suivants :

    Nous nous tenons me à votre disposition pour toute question.

    L’équipe KineMerode

Backpain

Comprendre la douleur en 5 min

5 minutes pour tout comprendre

Si vous souffrez de douleur chronique, il est important, de comprendre les différents mécanismes de celle-ci.

Regardez la vidéo ci-dessous, elle vous aidera à mieux comprendre.

https://www.youtube.com/watch?v=4b8oB757DKc

Emilie Zuyten rejoint l’équipe.

Emilie s’occupe de la rééducation du plancher pelvien, des pathologies d’incontinence, de troubles urinaires, de constipation, de douleurs et autres dysfonctionnements périnéales chez l’homme et la femme, et s’occupe également de la prise en charge post-natale.

 

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